LORSQUE LE TEMPS SERA VENU
J'aimerais percevoir cette flûte céleste
Au moment de quitter à jamais cette vie.
Elle serait le chant de mon doux manifeste,
Aidant à retirer de l'instant le funeste,
Quand vous lirez les mots de mon vieux palimpseste.
J'aimerais percevoir cette flûte angélique
Au temps de m'en aller sur la verte prairie.
Loin du tohu-bohu du désordre tragique,
J'emprunterai serein ma route bucolique,
Lorsque j'irai chercher mon Éden idyllique.
J'aimerais percevoir cette flûte divine
À l'instant de laisser mon âme inassouvie.
Vous qui savez combien la peau se parchemine,
Quand l'écorce a connue la caresse câline,
Il est dur d'arracher de sa terre sa racine.
Écrit le : 04/08/2012